Le Traité de Rome jette les bases d’un accord qui fera de l’Europe une zone de libre échange économique et de politique commune.
Ce traité sera signé par six pays de la zone, à savoir : la France, l’Allemagne, l’Italie, le Luxembourg, la Belgique et les Pays bas. L’Europe n’aura de cesse de vouloir s’étendre et engendrera plusieurs autres Traités afin de pouvoir y intégrer les différents aspects économiques, politiques, énergétiques, judiciaires, douaniers…
La communauté européenne intègre dans un premier temps trois accords dont le premier se fait sur la politique nucléaire, le deuxième sur la politique du charbon et de l’acier et le troisième sur la politique économique. Cette étape primordiale sera initiée par le Traité de fusion en 1967.
Le Traité de l’Acte Unique Européen sera le premier accord intégrant la notion de coopération politique européenne. Il prépare le terrain pour un des Traités les plus importants après celui de Rome, le Traité de Maastricht.
Ce traité reprend les thématiques des anciens Traités en y intégrant la justice, les affaires intérieures, la coopération policière et judiciaire, la politique étrangère et la sécurité de la zone européenne.
Enfin, le Traité de Lisbonne impose l’union douanière, l’établissement de règles concurrentielles destinées au marché intérieur, une politique monétaire, une politique commune de la pêche et une politique commerciale commune. Cet accord ne se contente pas d’intégrer d’autres champs de compétences qui constituent une nation mais il abolit également une partie non négligeable de la souveraineté de chacun des pays de la zone comme nous le verrons un peu plus loin.
1 – Tout commence avec le Traité de Rome: il est signé le 25 mars 1957 et entre en application le 1er janvier 1958. Il est intéressant de considérer ces deux dates car elles incarnent chacune un moment important. Si le premier Traité est l’aboutissement de multiples échanges verbalisés, sa mise en application n’en est qu’une conséquence. De fait, il m’apparaît nécessaire de privilégier la signature du Traité.
Les événements consécutifs à un événement majeur tel qu’un Traité soumis à des cycles plus ou moins longs sont synchronisés aux cycles planétaires que propose le système solaire. Lorsqu’un événement majeur se produit sur le plan mondial, celui-ci trouve son écho dans le ciel. De la nature de cet événement en découle un ou plusieurs cycles.
Cela s’applique également aux différents Traités de l’Europe qui ont été signés et qui se distinguent par la nature de leur contenu. Aucun Traité ne ressemble fondamentalement à un autre même si par certains aspects ils se ressemblent.
Ainsi, à la signature du traité de Rome qui unira six nations le cycle Uranus-Neptune est en marche (Uranus-Neptune font un angle de 90°). Avec Uranus-Neptune, le singulier essaie de se conjuguer au pluriel, les nations s’unissent pour définir des règles communes, non sans difficulté puisque ces deux astres sont en conflit. Lors de la mise en application de ce Traité le cycle Jupiter-Neptune est en formation, l’union est scellée, le légaliste Jupiter impose les règles de droit. Deux cycles majeurs semblent intervenir dans les étapes importantes de la construction européenne.
2- Le traité de Fusion, le deuxième de la série, marque une étape majeure dans les accords commerciaux tant sur la politique atomique que celle du charbon et de l’acier et enfin de la politique économique. Il traduit les prémices d’une mondialisation inéluctable déjà engagée depuis plusieurs décennies par l’émancipation des multinationales. Ce Traité de Fusion intervient alors que nous avons une conjonction céleste Uranus-Pluton. C’est un aspect de refonte majeure. Tout clivage est amené à disparaître au bénéfice de modalités nouvelles mais dont l’autorité et le pouvoir sont renforcés. C’est effectivement le cas dans le cadre de ce Traité qui renforce l’autorité de l’Union européenne. A la signature du Traité, la conjonction Uranus-Pluton se fend d’une opposition de Saturne qui représente l’institution. Quand on sait le rôle que jouent depuis 2008 ces planètes, on comprend mieux pourquoi l’Europe est terriblement concernée par cette crise majeure révélé en 2008.
3- L’acte unique européen signé par 12 états prévoit un accord sur des questions supranationales, prémisse d’un abandon de souveraineté que le traité de Lisbonne entérinera avec plus de force et d’amplitude. Il intervient également dans les questions de politique internationale, il valide la volonté d’un marché unique européen et donne la possibilité d’intervenir dans la modification des constitutions nationales. Ce Traité est une étape supplémentaire à l’abandon de souveraineté et prépare celui de Maastricht. Il met également en oeuvre plusieurs dispositifs permettant de démanteler tout ce qui est de nature à bloquer les échanges commerciaux, la liberté de circulation, la libre circulation des services et des capitaux, la circulation des personnes…
A la signature, nous avons un trigone Jupiter-Pluton en formation (angle de 120°); Pluton intervient dans les équations transformatrices car il s’agit bien de transformation en profondeur lorsqu’il s’agit de redéfinir la trame génétique d’un pays, c’est à dire sa constitution.
Lors de son application, nous avons le cycle Saturne-Uranus en formation (aspect de conjonction) qui est à la fois déstructurant et restructurant, un trigone Jupiter-Uranus et un sextile Neptune-Pluton. Depuis sa découverte en 1930, mais surtout après la deuxième guerre mondiale, Pluton a pratiquement toujours été en lien par un sextile avec Neptune. Ce duo sous-tend l’émergence et le développement de la mondialisation.
4 – Le Traité suivant est celui de Maastricht: il est particulièrement important car il met en oeuvre une politique qui tend à étendre ses prérogatives sur d’autres champs institutionnels tels que le domaine judiciaire et les affaires intérieures. De plus, il met en oeuvre les dispositifs nécessaires à la mise en place d’une constitution européenne.
A la signature, le Cycle Uranus-Neptune se manifeste par une conjonction faisant écho au premier Traité, celui de Rome (voir plus haut). Cette conjonction est sextile à Pluton et nous retrouvons le cycle Jupiter-Neptune qui se manifeste par un trigone.
Lorsque celui-ci entre en application, la conjonction Uranus-Neptune est toujours bien présente, Saturne est au carré de Pluton qui illustre le rapport de force entre des règles immuables soutenues par les constitutions et la volonté de mettre en place une constitution européenne de substitution. Enfin nous avons Jupiter au trigone de Saturne, aspect d’intégration des nouvelles règles.
5 – Le Traité d’Amsterdam et une modification de celui de Maastricht. Il installe une coopération policière et judiciaire sur un plan pénal. Le parlement européen voit ses pouvoirs étendus.
Lors de la signature du Traité nous avons une triple conjonction Jupiter-Uranus-Neptune et un sextile Pluton-Uranus. Lors de son application Jupiter est au sextile d’Uranus, Saturne au carré de Pluton. La triple conjonction renforce la mondialisation. Le fait que dans le premier Traité Uranus soit en conflit avec Neptune témoigne des problèmes qu’a rencontrés l’Europe depuis pour faire accepter sa volonté de synergie des pays de la zone euro.
6- Le Traité de Nice permet de redéfinir l’institution européenne en vue de son élargissement à 27 pays.
A la signature du Traité nous avons un cycle Jupiter-Saturne qui est déjà formé et Saturne est carré à Uranus. Lors de son application, Jupiter est opposé à Neptune, Saturne est opposé à Pluton et Saturne est trigone à Uranus. La volonté d’expansion est bien représentée par la combinaison Jupiter-Neptune, les deux astres qui représentent l’expansion. L’opposition Saturne-Pluton nous renvoie comme pour le Traité de Maastricht aux modifications structurelles des institutions.
7 – Enfin, nous passons au dernier Traité en vigueur, celui de Lisbonne. La communauté européenne se fait appeler l’Union européenne. Le président de la commission européenne se voit donner une indépendance plus grande vis-à-vis des pays de l’Union. L’union douanière est mise en place. Des règles de concurrence sont mises en place pour le marché de l’Union. Une politique monétaire est mise en oeuvre pour les états qui utilisent l’Euro. Enfin, une politique commerciale commune est décidée. Mais au-delà des aspects techniques de ce Traité, il me semble important de noter comme je l’ai mentionné un peu plus haut que l’Union européenne est seule à pouvoir légiférer et à adopter des règles contraignantes, les pays de la zone ne pouvant le faire que sur accord explicite de l’Union même si par ailleurs ils ont la possibilité de légiférer sur différents champs politiques à condition que l’Union décide ne pas intervenir sur ces différents champs. Ainsi, l’abandon de souveraineté des pays de l’union initié par le Traité de l’Acte unique se confirme.
A la signature du Traité le cycle Jupiter-Pluton est en place (ces astres sont en conjonction). Saturne est en opposition avec Uranus. Lors de son application le cycle Jupiter-Neptune est également en place par le biais d’une conjonction, Saturne est carré à Pluton. Nous retrouvons, comme pour le Traité de Nice, la même dialectique planétaire.
On ne peut pas dire que ce dernier Traité ait été signé sous les meilleurs auspices. Les tensions dans le ciel en témoignent. D’ailleurs, le fait que son application coïncide avec le début de la crise mondiale laisse songeur sur leur concomitance et sur les conséquences à venir.
Comme nous pouvons le visualiser sur l’ensemble des thèmes, certains cycles se manifestent en fonction de la nature des sujets concernés par les différents Traités. A l’exception des Traités fondamentaux qui apportent une valeur ajoutée significative, les autres ne sont ni plus ni moins que des avenants aux Traités fondamentaux. Les Traités les plus marquants sont celui de Rome initiateur de l’idée de l’Union, celui de Maastricht et surtout celui de Lisbonne responsable du transfert de souveraineté des Nations de l’Europe vers l’Union européenne par la mise en oeuvre d’une politique tendant à assujettir toute décision majeure nationale aux lois de l’Union.
Mais pour bien comprendre cette tendance forte à la mondialisation, il est nécessaire de s’attarder sur les découvertes d’Uranus, de Neptune et de Pluton. La prise de conscience de l’existence de ces trois planètes préfigure l’émergence : de nouvelles technologies révolutionnaires ainsi que l’abolition massive des frontières commerciales par le développement des multinationales, de l’émancipation de la finance sous tous ses aspects, des conséquences de la révolution industrielle et accessoirement des deux dernières guerres mondiales. Uranus et Neptune ont marqué des bouleversements sans précédent marquant des étapes importantes dans la mondialisation…
Quant à la découverte de pluton, planète découverte en 1930, celle-ci préfigure une période sombre de notre histoire, à savoir: la préparation de la guerre avec la montée d’Hitler et de tous les dictateurs, la découverte de la fission nucléaire et de ses conséquences possibles, l’écroulement des places financières et des économies. Bref, le Maître des transformations s’invite à la table du monde avec fracas. Dans les années antérieures à la deuxième guerre mondiale et au moment de sa découverte, Pluton planète de pouvoir et de puissance se situait dans le signe du cancer en lien avec l’idée de la nation. Aujourd’hui, Pluton s’oppose à cette idée par sa position en Capricorne, signe opposé au signe du Cancer. En résumé, si à cette époque la norme était de défendre la nation contre tous désirs d’asservissement, aujourd’hui l’idée de la nation est devenue un concept que la norme mondiale relayée par la politique européenne « combat » dans une certaine mesure. Il devrait en être plus que jamais ainsi jusqu’à ce que Pluton quitte le signe du Capricorne vers 2024 pour entrer dans celui du Verseau. A ce moment précis nous entrerons dans une période qui durera 20 ans où le pouvoir devrait pouvoir compter sur des outils numériques et d’informations nouveaux, sur un internet offrant des possibilités inexploitées à ce jour, des nouvelles technologies en matière d’armement et en matière énergétique….
La politique devrait également véhiculer des valeurs de fraternité au nom de l’intérêt générale, de l’humanité et de la liberté… Tout cela, pour le meilleur et pour le pire. Dans l’histoire de l’humanité il ne s’est jamais trouvé de moments où le pouvoir n’a pas fini par se fourvoyer en combattant les valeurs qu’il avait soutenues au départ. Par conséquent, au nom des valeurs d’humanité, de fraternité et surtout de libertés, valeurs que devrait reprendre à son compte une forme de « gouvernance mondiale » après avoir épuisé le discours sur la performance économique qui finira par lasser, Pluton devrait « agir » dans le sens d’une altération de ces mêmes valeurs (l’expérience du Communisme en a été un exemple éloquent qui a fini par engendrer une politique du peuple contre le peuple). D’un autre côté, par le principe de réaction inhérent aux lois de la physique, cette force destructrice de ces valeurs devraient engendrer une force contraire voulant rétablir celles-ci (Coexistence inéluctable du YIN et le YANG qui participent à un équilibre globale). Ainsi, des contre-pouvoirs victimes des excès de certaines de ces politiques perçues comme coercitives devraient voir le jour afin de les contester. Pluton, astre « doté » du pouvoir de transformation ne laisse jamais les choses en l’état, il les modifie ou les fait disparaître. Il faudra attendre 2044 pour que Pluton bascule dans le signe des Poissons, ce qui devrait doter la mondialisation du pouvoir d’instaurer un gouvernement qui superviserait un grand nombre de gouvernements nationaux et dans le même temps de lui donner les bases de sa propre destruction. Il n’y a pas de demi-mesure avec cet astre: de fait, les excès qu’il engendre se retournent toujours envers ceux qui en font leur porte-drapeau. D’ici une trentaine d’année, Pluton faisant son entrée en Poisson sera en opposition avec Uranus et sera en conjonction avec Jupiter, d’où des tensions majeures… Mais d’ici là…
Cette digression que je me suis permis de faire sur Pluton et sur son action possible dans certaines parties du monde est liée à l’importance de cet astre qui depuis sa découverte en 1930 n’a pas encore fait un tour complet du zodiaque, correspondant à un cycle complet. Il en résulte que sa puissance s’incarne plus que jamais, Pluton n’ayant pas encore déployé tout son potentiel lié à son passage dans les tous les signes.
L’Europe n’échappe pas à cette poussée mondialiste telle qu’elle se manifeste aujourd’hui et à ses conséquences. La poussée mondialiste pourrait s’exprimer tout autrement, mais le monde n’est peut-être pas prêt à intégrer favorablement les attributs de ces planètes découvertes il y a peu à l’échelle de l’humanité.
Pour en revenir plus prosaïquement aux élections européennes prévues en mai 2014, le climat de tension astrologique actuel va perdurer. En effet, le carré Uranus-Pluton conflictuel en diable en conflit avec Jupiter et Mars devrait faire bouger les lignes de démarcation et provoquer des tensions entre un pouvoir légitimé par les différents Traités européens et un paysage parlementaire modifié. Comme je l’ai mentionné à différentes reprises dans mes articles précédents nous devrions être témoins d’une montée des partis politiques davantage portés sur l’idée d’une nation souveraine tels que le FN en France et les partis similaires des autres pays de la zone euro fortement en crise. Je parie sur un clivage plus marqué après les élections entre les pro-européens et les plus rétifs à ce système européen à tendance mondialiste exprimée par le lien très étroit avec la configuration Jupiter-Neptune que l’on retrouve au moment de la signature de certains Traités européens. La présence de Neptune dans son domicile en Poisson accentue le développement de cette mondialisation. Ainsi, ce processus déjà initié au milieu des années 1990 et qui n’a eu de cesse de se développer depuis devrait passer un cap supplémentaire exigeant des pays de la zone européenne de modifier leur institution en conséquence. Parallèlement, Pluton en Capricorne au carré d’Uranus opère dans le sens d’une refonte de ce qui fonde nos sociétés à savoir : les constitutions.
Conclusion : La mondialisation est plus que jamais en marche. L’Europe quant à elle suit cette tendance; la nouvelle négociation sur un libre échange commercial entre l’Europe et les USA en témoigne. Le résultat des élections de mai 2014 devrait changer peu de choses, le pouvoir du parlement européen étant assez limité puisqu’il ne peut initier de projets de loi pour changer le cours des événements. La prééminence de la Commission européenne sur le parlement explique cet état de faits. La présence de ce carré Uranus-Pluton explique le climat de tension entre le pouvoir de l’institution européenne et ceux qui souhaiteraient s’en éloigner. En tout état de cause, comme je le disais, je parie sur une montée des partis « d’extrême droite » dans les pays du sud de la zone européenne qui sont le plus en crise, seuls partis porteurs de l’idée d’une nation souveraine et indépendante d’un pouvoir supranational, les autres partis ayant abandonné cette option politique. A moins qu’une autre volonté politique s’exprime à l’intérieure de ces mêmes nations pour que nous ayons un pied dans l’Europe et un pied en dehors comme l’Angleterre et le Danemark….
Article publié par Stéphane RIEUX
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