Réflexion sur la prévision astrologique


Astrology word cloud concept

« N’avons-nous jamais été interpellés dans notre vie par une situation, un objet, une saveur, une odeur, un son, un personnage qui nous rappellent des moments de notre vie passée, comme une impression de déjà-vu ? N’avons-nous jamais eu, pour ces mêmes raisons, un pressentiment plus ou moins positif ou négatif qui présage de l’avenir de nous-mêmes, de nos proches ou de la société ? Ainsi, notre perception, de quelque nature qu’elle soit, semble pouvoir nous relier au passé ou à l’avenir. Elle réagit à des signaux auxquels nous sommes plus ou moins sensibles. De fait, un signe aurait la particularité d’attirer l’attention parce qu’il évoque, pour la personne qui observe, un lien subtil entre deux représentations n’ayant aucun rapport apparent entre elles mais souvent distancées par le temps et matérialisées par le souvenir ou par un pressentiment. La puissance du signe ou du symbole est proportionnelle à sa force d’évocation, c’est-à-dire à sa capacité à nous relier à la création dans toute sa diversité.

Lorsqu’une nouvelle planète est découverte, la première prise de contact avec elle se fait par la conscience de l’observateur qui tente de l’objectiver en fonction de ses propres critères. Le scientifique s’attardera sur des aspects matériels de pure forme. La connaissance de notre univers permet à nos scientifiques d’appréhender le passé mais également de se projeter dans l’avenir en émettant des hypothèses plus ou moins vraisemblables. Chaque nouvelle découverte est une marche vers plus de connaissance. Ainsi, le moment de la découverte est un instant très particulier où la prise de conscience de l’objet met l’observateur dans une posture lui donnant la possibilité de se projeter davantage dans le passé ou dans l’avenir. Si l’instant présent est un pont entre le passé et l’avenir, le symbole intemporel relié par sa force d’évocation à une multitude de réalités peut permettre de se projeter dans cet avenir avec plus ou moins de certitudes.

L’astrologie, quant à elle, a adopté ce principe. Ainsi, l’instant où une planète est découverte est un moment bien particulier, immortalisé par le concept même de la synchronicité qui fait partie des fondements de l’astrologie. Reste que si ce système semble cohérent, il n’est qu’une construction humaine perfectible.

S’il est possible de faire de la prospective en se fondant sur des données historiques comme le font les historiens, les économistes, les philosophes, les sociologues, les hommes et les femmes politiques et enfin les astrologues… il ne faut pas omettre de considérer les critères de l’époque qu’on étudie et les possibles critères à venir qui animeront nos sociétés futures. Et c’est bien là que le bât blesse ! L’objectivité, qualité difficile à mettre en œuvre pour étudier ce qui est visible ou ce que l’on connaît, est encore beaucoup plus difficile à atteindre lorsqu’il s’agit de considérer des données inconnues. D’autre part, dans tout déterminisme qui rend compte des possibilités enfin exprimées, il y a une part de libre arbitre inhérent à la conscience collective qui peut décider de modifier le « destin » d’une société. Ce qui est valable dans un parcours individuel l’est également dans un destin collectif.

Ainsi, l’équation qui sous-tend tout phénomène de société peut en être modifiée et donner au destin commun une issue différente de celle qui était initialement prévue ; l’espoir semble donc permis et l’avenir collectif semble un peu moins s’apparenter à un funeste dessein ou à une quelconque fin du monde.

De fait, l’astrologie permet de faire de la prospective à plus ou moins long terme car elle doit toujours prendre en considération des données nouvelles modifiant l’équation de base nécessaire à toute étude prévisionnelle. S’il en est ainsi pour toutes les sciences humaines telles que l’économie en général, la philosophie, la sociologie et la politique, l’astrologie n’échappe aucunement à cette règle.

Si nous considérons la situation actuelle, il est peu probable que les données d’analyses changent fondamentalement dans les années à venir, la prise de conscience qui permettrait de reconsidérer les fondements de la société actuelle restant marginale.
Ainsi, à travers les configurations planétaires il est possible de faire de la prospective. »

Extrait du livre « La révolution planétaire au cœur de la finance mondiale »

Stéphane RIEUX

Le 12 mai 2016

Tous droits réservés

 

 

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